Le 6 février prochain, l’AFDAS-TCA (Association Française pour le Développement des Approches Spécialisées des Troubles du Comportement Alimentaire) et la FNA-TCA (Fédération Nationale d’Associations pour les Troubles du Comportement Alimentaire) organise le colloque « Et si on arrêtait le gâchis ? », coût individuel, familial, économique et social des troubles du comportement alimentaire.

Le colloque se déroulera au ministère des Affaires Sociales de la Santé et des Froits des Femmes, salle Pierre Laroque (14, avenue Duquesne) à Paris.

Les troubles du comportement alimentaire, (anorexie mentale, boulimie et troubles apparentés) concernent plus de 600 000 jeunes en France. Ils constituent l’une des premières causes de mortalité prématurée chez les 15-24 ans.

Leur impact sur la vie affective, matérielle, sociale et professionnelle des patients et de leurs familles, mais également sur l’économie et la société, n’est que trop rarement souligné. Il est insuffisamment pris en compte par les pouvoirs publics.

Le gâchis considérable que ces troubles occasionnent à tous les niveaux est majoritairement lié à l’impossibilité, pour une grande partie des patients et de leurs familles, d’accéder, à une distance, un délai et un coût raisonnables, à une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire.

La gravité et l’ampleur de la situation actuelle pourraient ainsi être évitées, sur le modèle de ce qui est fait au Royaume-Uni, en Suède et aux Pays-Bas et à partir de l’expérience des quelques équipes spécialisées existant déjà, par le développement et la structuration au niveau national d’une offre de diagnostic et de soins spécialisés couvrant tout le territoire, grâce au soutien actif de l’Etat.

Les études scientifiques ont en effet montré qu’une prise en charge précoce et multidisciplinaire crée les conditions favorables à la guérison et limite les effets néfastes de ces troubles. L’expérience des professionnels de santé et des associations le confirme.

L’objectif de ce colloque est donc à la fois de mettre en évidence le coût individuel, familial, économique et social des TCA et de montrer comment il peut être réduit par la mise en place d’une politique de santé ambitieuse et novatrice, comme le prouvent déjà les actions des acteurs associatifs et celles des professionnels de santé spécialisés qui œuvrent conjointement depuis de nombreuses années.

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Les inscriptions se feront du 7 janvier au 25 janvier inclus par Mail